Ce qui vaut pour les uns, vaut pour les autres

 

PAR SCOTT HAYWARD

 

 

À la fin novembre 2019, j’étais debout à l’arrière d’une salle comble avec ma collègue Alissa Golob. Nous étions debout en compagnie de conservateurs provinciaux et fédéraux variés de partout en Alberta, écoutant attentivement Andrew Scheer prononcer le discours politique de sa vie à l’assemblée générale annuelle de 2019 du Parti conservateur unifié de l’Alberta, à Calgary.

 

Quelques semaines avant, pendant l’élection fédérale, Andrew Scheer avait fait que le Parti conservateur du Canada obtienne plus de 34% du vote populaire et augmente de 22% le nombre de sièges du parti, donc de 99 à 121 sièges, y compris emporter des sièges de plus dans des villes canadiennes urbaines telles que Vancouver, Calgary, Edmonton, Regina, Saskatoon et Winnipeg. Il y avait plus de sièges qu’avant en Ontario, dans les provinces atlantiques du Canada et les sièges du Québec furent maintenus.

 

Les médias et des conservateurs professionnels exerçaient toutefois une pression incroyable envers lui pour sa démission parce qu’il était conservateur social (et cela, bien que la campagne conservatrice n’offrait aucune politique pro-vie ou conservatrice sociale lors de cette élection).

 

Malgré la pression des médias, le caucus lui donnait solidement son appui. De multiples sources m’ont dit que seule une poignée (moins que dix) des membres du caucus ont voté pour s’accorder le pouvoir d’expulser le chef en vertu de la Loi instituant des réformes.

 

Il était maintenant temps de voir la réaction des membres conservateurs.

 

Le discours commença de manière un peu ordinaire; rien de quoi s’enthousiasmer ou s’énerver. Puis, à mi-chemin du discours, Scheer se mit à déclarer qu’il défendrait les intérêts des conservateurs (lutter contre la taxe sur le carbone, remédier à la péréquation, défendre les droits des propriétaires d’armes à feu – curieusement, ce sont toutes des choses promises par Erin O’Toole quand il s’est présenté pour remplacer Andrew Scheer et sur lesquelles il a ensuite fait marche arrière avant ou pendant la dernière élection fédérale).

 

La foule appréciait.

 

Il y eut des acclamations, des interactions avec le discours et même quelques ovations debout pour Scheer. Alissa et moi avons parlé à des délégués après le discours et tout le monde semblait plutôt satisfait qu’Andrew Scheer demeurerait chef du parti afin d’affronter Justin Trudeau aux prochaines élections.

 

 

Parmi les commentateurs des médias, le caucus et les membres du parti, Andrew Scheer avait deux des trois groupes dans son camp et il a tout de même démissionné.

 

Cependant, l’héritage laissé par Andrew fut de faire accroître le parti et d’être le chef du parti ayant connu le plus de succès dans les derniers dix ans. Sous la gouverne d’Andrew, les pro-vie ont pu gagner des courses à l’investiture et élire 68 députés pro-vie au Parlement en 2019, en comparaison à 40 en 2015.

 

Nous progressions sur la bonne voie.

 

Erin O’Toole a-t-il obtenu de meilleurs résultats qu’Andrew Scheer?

 

Non.

 

En fait, les résultats d’Erin O’Toole furent pires que ceux d’Andrew Scheer dans toutes les statistiques disponibles dans presque toutes les régions du pays.

 

Erin O’Toole avait gagné la course à la chefferie conservatrice d’août 2020 en promettant de gagner dans la région du Grand Toronto. Or, les chiffres montrent une réalité bien différente.

 

 

Veuillez noter que le tableau ci-dessous ne montre que les banlieues de la région du Grand Toronto et ne comprend pas les circonscriptions plus difficiles à gagner dans la ville de Toronto même (soit Etobicoke, le centre-ville de Toronto, Scarborough, etc.).

 

Sous la direction d’Erin O’Toole et sa plateforme pro-avortement, le Parti conservateur du Canada :

 

  • a perdu des sièges (-2)
  • a perdu des votes (-500 000)
  • a gagné un pourcentage diminué du vote populaire (-0,6%)
  • a vu une diminution nette de 8 sièges dans les plus grands centres urbains du Canada (Toronto, Vancouver, Edmonton et Calgary)

 

Afin de gagner la course à la chefferie, Erin O’Toole avait fait des promesses à des groupes d’électeurs variés au sein du Parti conservateur du Canada. Au printemps 2021, on a dit aux députés du caucus du Parti conservateur que certaines promesses devaient être trahies afin de voir une baisse de 20% dans les sièges conservateurs les plus sécuritaires de l’Ouest du Canada et de gagner 20+ sièges dans la région du Grand Toronto et au Québec. Ces promesses comprenaient :

 

  • cesser le financement de CBC/Radio-Canada
  • remédier à la péréquation
  • éliminer le décret interdisant certaines armes à feu
  • éliminer la taxe sur le carbone
  • adopter des droits de conscience pour les professionnels de la santé

 

Une par une, ces promesses furent trahies, soit avant l’élection (comme pour la taxe sur le carbone) ou durant l’élection. Pendant cette période, le Parti conservateur a vu une diminution de dons et ultimement une diminution de votes et de sièges pendant la campagne électorale.

 

Ce qui signifie que dans les derniers dix ans, le chef conservateur ayant le mieux réussi a été Andrew Scheer, aux élections de 2019. Toutefois, bien qu’il ait augmenté le nombre de sièges et de votes dans presque toutes les régions du Canada (à part les banlieues de la région du Grand Toronto), Andrew Scheer a subi une pression incroyable cherchant à le faire démissionner.

 

Maintenant qu’Erin O’Toole a bel et bien abandonné presque tous les grands groupes d’électeurs au sein de la coalition de gens du Parti conservateur qui votent et font des dons et qu’il a perdu du terrain en agissant de la sorte, le même précédent qui a été créé pour Andrew Scheer doit s’appliquer pour Erin O’Toole.

 

En n’étant pas fidèle à sa parole, Erin O’Toole nous a trahi; nous, les pro-vie, qui avons rendu sa position de chef possible pour commencer (n’oublions pas que c’était le transfert des votes de deux pro-vie; Leslyn Lewis et Derek Sloan, qui a permis une victoire à O’Toole à la toute fin) et il a trahi de nombreux autres groupes de la base conservatrice. Dans les circonscriptions où il y avait des candidats conservateurs pro-vie, le choix était facile, mais dans les circonscriptions où il y avait des candidats pro-avortement et avec un chef qui, à de nombreuses reprises, proclamait joyeusement à quel point il était pro-avortement, nos adhérents votaient souvent avec le cœur lourd, ou ne votaient pas du tout.

Il y a trois moyens par lesquels un chef du Parti conservateur du Canada peut être destitué en tant que chef. Premièrement, si 20% du caucus conservateur de la Chambre (24 députés) signent une lettre publique demandant un vote afin de destituer le chef, un vote secret du caucus conservateur de la Chambre se tient ensuite à la prochaine rencontre du caucus. Une simple majorité (50% +1) en faveur de la motion démet le chef de ses fonctions et une nouvelle course à la chefferie serait déclenchée par l’Exécutif national.

 

Deuxièmement, une pétition par au moins 5% des membres actuels du Parti conservateur du Canada de partout au Canada dans au moins cinq provinces, dont les signatures sont recueillies sur 90 jours, demandant un référendum du parti doit être acceptée par l’Exécutif national. Une fois la pétition demandant un référendum réussie et acceptée, le référendum doit avoir lieu dans les 120 jours suivants. Si au moins 1/3 des membres actuels du parti votent lors du référendum et que 2/3 votent en faveur de la question du référendum (avec une majorité des membres dans la majorité des provinces), alors le référendum est exécutoire. Un tel référendum peut comprendre la destitution du chef actuel.

 

Enfin, au Congrès politique qui suit immédiatement une élection générale où le Parti conservateur du Canada n’a pas formé le gouvernement, on demande aux délégués de voter afin de décider s’ils veulent une course à la chefferie. Dans un tel cas, si 50% +1 votent en faveur d’une course à la chefferie, l’Exécutif national organise alors une nouvelle course à la chefferie et le caucus conservateur élit un chef par intérim.

 

Il y a toutefois un quatrième moyen de commencer une nouvelle course à la chefferie, soit par démission. Étant donné qu’Erin O’Toole s’est présenté à l’élection générale avec une plateforme complètement différente (et souvent diamétralement opposée) à sa plateforme de course à la chefferie moins d’un an avant, on pourrait faire valoir, avec raison, qu’il devrait demander un nouveau mandat à la base conservatrice afin de mener le parti en cette nouvelle direction de (jusqu’à présent) pertes électorales.

 

Le 5 octobre, le caucus conservateur a voté pour se donner le pouvoir de chasser Erin O’Toole de sa position en tant que chef du parti par la Loi instituant des réformes, chose que le caucus (à peu près les mêmes membres du caucus, en passant) avait refusé de faire lorsque Scheer était chef. Bien qu’O’Toole est appuyé de la majorité des commentateurs (au moins tièdement), il ne semble pas être soutenu par le caucus en entier.

 

Nous découvrirons s’il a l’appui de la base conservatrice très bientôt.

 

Quels ont été les résultats pour les candidats pro-vie en 2021?

 

Bien que ce fut une élection difficile, avec un chef conservateur qui n’était pas populaire, qui proclamait constamment ses antécédents pro-avortement et n’offrait aucune politique pour réduire les taux d’avortements, RightNow a pu travailler avec des partisans pro-vie locaux de partout au pays afin d’augmenter le nombre de pro-vie élus à la Chambre des communes. Il s’agit de la seconde élection fédérale consécutive (et, d’ailleurs, la seconde élection fédérale depuis l’existence de RightNow) où le nombre d’élus pro-vie a augmenté.

 

 

Après les élections de 2021, cela avait augmenté à 62%, avec de bonnes chances que 7% des membres du caucus du Parti conservateur du Canada dont la position était inconnue soit également des députés pro-vie :

 

 

Le montant total des pro-vie élus à la Chambre des communes a augmenté de 68 en 2019 à 74 en 2021. Toutefois, cela ne s’est pas fait sans heurt : il y a eu des pertes pro-vie en cours de route. Des candidats, comme Tamara Jansen et Nelly Shin ont perdu leur circonscription par des marges très minces.

 

Certains de ces candidats (comme Tamara Jansen) ont perdu en raison d’un vote divisé avec le PPC dans sa circonscription :

 

 

Dans l’ensemble, les candidats pro-vie du Parti conservateur du Canada ont beaucoup mieux réussi que leurs homologues pro-avortement. Des 96 candidats pro-vie conservateurs connus, 74 furent élus (un taux de succès de plus de 77%).

 

Des 242 candidats du Parti conservateur du Canada qui étaient, soit pro-avortement, soit ont refusé de passer en entrevue avec RightNow avant le jour de l’élection (et donc, n’ont pas reçu d’aide du mouvement pro-vie), 45 ont été élus (un taux de succès de moins de 20%).

 

 

Pour tous les candidats conservateurs pro-vie (ceux qui ont gagné et perdu), leur marge moyenne était de +15 720 votes, en comparaison à -2 105 votes pour tous les candidats conservateurs. Ce qui signifie que les candidats conservateurs pro-vie avaient une différence de plus de 17 000 votes partout au Canada.

 

Dans les banlieues de la région du Grand Toronto – les sièges qui entourent la ville de Toronto même – les candidats pro-vie ont, en moyenne, obtenu une marge de votes de -2 912 en comparaison à -7 367 votes pour tous les candidats conservateurs de la région du Grand Toronto. Ce qui signifie que les candidats pro-vie dans les banlieues de la région du Grand Toronto avaient une différence de plus de 4 400.

 

À partir de janvier 2021 et dans les semaines suivantes, nous constations déjà que la base du parti n’était pas d’humeur très enthousiaste. Que ce soit en raison de l’expulsion du parti de Derek Sloan, la marche arrière sur la taxe du carbone ou le manque de convictions conservatives quelconques dans les déclarations du chef, les bénévoles et donateurs réguliers semblaient, dans les meilleurs cas, nonchalants, ce qui était incroyablement différent des élections fédérales de 2019.

 

Étant donné que notre organisation a des ressources très limitées, nous avons décidé de nous concentrer sur la rétention des sièges pro-vie que nous avions à ce moment-là à la Chambre des communes. En avril 2021, nous avions identifié 16 députés pro-vie qui se présentaient pour être réélus, mais qui ne réussissaient pas bien dans les sondages. Nous avons appelé ce plan Operation Rescue, comprenant la portée historique du nom.

 

En travaillant avec d’autres organisations pro-vie telles que 4 MY Canada et Canada Family Action (comme nous l’avions fait au Congrès politique du Parti conservateur du Canada de 2021), nous avons pu recruter et répartir plus de 250 bénévoles partout au Canada, y compris plus de 1000 heures de porte-à-porte par semaine dans nos circonscriptions cibles. Le résultat? Nous avons pu secourir 13 des 16 députés et aider à assurer leur réélection à la Chambre des communes.

 

Que ce soit dans les régions rurales du Canada ou dans le plus grand centre métropolitain du Canada, les candidats conservateurs pro-vie ont dépassé leurs homologues pro-avortement ou inconnus dans toutes les statistiques (la moyenne des votes au total, la moyenne de la marge des votes et la moyenne du pourcentage de votes).

 

Et le PPC?

 

Avec RightNow, s’il y avait bien un thème que nous avons remarqué revenait constamment pendant les élections, c’est qu’il y avait définitivement une fuite des votes conservateurs vers le PPC. Des maisons de sondages et commentateurs variés arriveront à différentes conclusions quant à savoir combien des votes se sont versés dans cette fuite, mais la conclusion universelle fut qu’il y avait une fuite.

 

Il y a 22 circonscriptions dans lesquelles le vote pour le PPC était plus haut que la marge de votes par laquelle le candidat conservateur a perdu. Si 100% des votes du PPC avaient été alloués aux candidats conservateurs, les résultats des élections auraient été les suivants :

 

 

Toutefois la probabilité que tous les votes du PPC aient été alloués aux conservateurs n’est pas raisonnable. Une estimation plus raisonnable serait environ 2/3. En appliquant cette norme, le résultat serait le suivant :

 

 

Alors, bien que le PPC ont coûté plus de sièges aux conservateurs que la dernière fois (y compris trois sièges pro-vie), ils n’ont pas coûté le gouvernement aux conservateurs.

 

Ce qui nous amène ensuite à la question suivante : qu’est-ce que le PPC signifie pour les pro-vie et quelle a été sa performance pendant cette élection?

 

Dans l’ensemble, le PPC a augmenté sa part du vote populaire par un facteur de plus de 3x, augmentant de 1,6% à 5%. Il a également augmenté le total de ses votes de moins de 300 000 à plus de 800 000, pour une augmentation totale de plus de 500 000 (curieusement, les conservateurs ont vu leur nombre total de leurs votes baisser par un montant presque équivalent).

 

Cependant, le PPC a échoué à remporter un siège à la Chambre des communes. Il a terminé en deuxième place dans seulement sept des 338 circonscriptions et la marge de sa perte dans ces sept circonscriptions était de plus de 24 000 votes.

 

De nombreux candidats conservateurs pro-vie nous ont parlé de la fuite de votes au PPC. Certains candidats ont découvert que jusqu’à 10-20% des électeurs qu’ils avaient identifiés auparavant allaient voter PPC quand ils les ont rejoints pour les encourager à voter au vote par anticipation. Nous avons entendu parler de gens qui soutenaient les conservateurs et avaient des affiches conservatrices sur leur pelouse la changer pour une affiche PPC en plein milieu des élections. En fait, j’ai personnellement remarqué ce phénomène dans mon propre voisinage.

 

 

Néanmoins, bien que le PPC a augmenté son pourcentage du vote et le montant total de ses votes, il n’est pas un véhicule politique viable pour élire des pro-vie au Canada. Soit dit en passant, je suis payé par nos investisseurs financiers (ce qui comprend plusieurs des personnes qui liront cette publication de blog) et j’ai une responsabilité fiduciaire envers notre conseil d’administration d’élire le plus grand nombre de pro-vie que possible. À cette fin, je dois analyser les données dans une optique impartiale et y donner suite en empruntant la voie de la moindre résistance.

 

RightNow a soutenu plus de 50 candidats du PPC qui ne se présentaient pas contre un candidat conservateur pro-vie (il n’y avait pas de circonscriptions dans lesquelles les sondages étaient plus favorables aux candidats du PPC qu’aux candidats conservateurs pro-vie) et nous avons envoyé des bénévoles faire du porte-à-porte pour certains de ces candidats du PPC. Malgré cela, aucun de ces 54 candidats pro-vie du PPC ne fut élu (en comparaison à 77% des candidats conservateurs pro-vie).

 

Nous sommes reconnaissants que ces candidats pro-vie du PPC ont permis qu’il y ait une option pro-vie sur les scrutins de ces circonscriptions. Nous avons trouvé que beaucoup de ces candidats du PPC étaient des candidats équilibrés, compétents et aux propos réfléchis. En fait, huit de ces candidats pro-vie du PPC ont fait en sorte que des candidats conservateurs pro-avortement perdent leurs circonscriptions en raison de votes scindés. Si les conservateurs de ces circonscriptions avaient été pro-vie, ils auraient eu de bien meilleures chances de l’emporter et auraient probablement gagné.

 

Après les élections fédérales les plus récentes, le véhicule politique le plus viable pour élire des pro-vie à la Chambre des communes demeure le Parti conservateur du Canada. Voilà pourquoi le combat pour l’âme du parti déterminera un succès ou un échec pro-vie lors des élections à venir.

 

Les prochaines étapes

 

Alors, à la lumière de ces dernières élections fédérales, que devrions-nous faire en tant que pro-vie?

 

La première étape serait de célébrer le fait que nous avons augmenté le nombre de pro-vie élus à la Chambre des communes pour la deuxième élection consécutive.

 

La seconde étape est de faire entendre nos voix au sein du Parti conservateur par ces pro-vie qui s’identifient au parti. Il y a plusieurs de façon de faire, y compris :

 

  • De contacter votre député conservateur local (ou celui qui est le plus près de vous) pour lui faire part de vos déceptions lors de la dernière élection – une rétroaction fonctionne seulement si une rétroaction constructive est réellement fournie par la base conservatrice
  • De vous assurer de prendre votre place au conseil d’administration de votre association de circonscription (ADC) électorale – RightNow peut vous aider dans cette démarche
  • De vous préparer à signer n’importe quelle pétition exprimant votre avis personnel au sujet de ce qui devrait arriver au sein du Parti conservateur concernant une révision éventuelle quelconque de la chefferie

 

 

Qu’il y ait une course à la chefferie ou non, RightNow travaillera avec les pro-vie afin de faire en sorte que nous gagnions plus d’investitures, AGA d’ADC, d’assemblées de sélection des délégués, de positions à l’Exécutif national et (bien sûr) les courses à la chefferie quand ces occasions se présentent.

 

Depuis la dernière élection, nous n’avons pas cessé de travailler malgré les nombreux défis en raison des restrictions en lien avec la COVID-19 et malgré une équipe entourant la chefferie dont la majorité des membres du personnel à plein temps semblaient au mieux indifférents (et au pire, hostiles) envers ceux qui partagent nos valeurs.

 

Néanmoins, nous avons élus plus de pro-vie à la Chambre des communes.

 

Avec ceux qui nous soutiennent, anciens adhérents comme les nouveaux, nous continuons à progresser ensemble.


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